Le projet révèle deux aspects de la problématique urbaine. Un premier, fonctionnel, est d’assurer un besoin en stationnement dans les meilleures conditions possible. Un second, fonctionnel et symbolique, est de qualifier l’espace public généré par les émergences d’un tel ouvrage. L’aménagement de surface est le centre du projet, sa vitrine sur le port de Nice. Nous avons organisé l’esplanade grâce à trois bâtiments :

Ces bâtiments sont la façade emblématique du projet, sa partie émergée. La guérite Robilante existante a été remplacée par un nouveau bâtiment rassemblant le poste de contrôle des accès du port et l’entrée piétonne principale du parking public en sous-sol. Le bâtiment Nord, proche de l’accès principal, rassemble : Le bureau du port, le poste principal de sécurité, les groupes sanitaires pour les plaisanciers, le bureau pour les loueurs de bateaux et un accès piétons au parking en sous-sol. Le bâtiment Sud regroupe les fonctions plus « techniques » nécessaires au bon fonctionnement du site.

Les hauteurs des bâtiments sont limitées pour ne pas faire obstacle aux vues vers les différentes façades bordant le port. Les toitures sont couvertes d’un dallage équivalent au traitement de l’esplanade. Les façades sont largement vitrées. Les ouvertures sont protégées de l’ensoleillement directe par des persiennes en bois. Cette trame dense d’éléments bois horizontaux est étendue à toutes les façades pour créer une unité et un langage commun aux trois émergences du parking souterrain.

L’espace libéré entre les bâtiments a été traité comme une place publique. Nous avons utilisé les codes des nouveaux espaces urbains de Nice (Place Masséna, place Garibaldi…) par l’utilisation de pierres, en grands aplats structurés. Les puits de lumière situés au centre des rampes courbes éclairent naturellement le parc de stationnement sur toute sa hauteur grâce aux vides libérés entre les rampes et les planchers des différents niveaux.